Les revêtements de surface influencent-ils la migration cellulaire ?

Des expériences montrent que les revêtements de surface jouent un rôle important dans le mouvement des cellules.

Lors d'expériences de migration cellulaire, une question récurrente se pose : quels revêtements de surface faut-il utiliser pour cultiver un type de cellule particulier ? Les scientifiques travaillant dans Recherche sur le cancer, Cicatrisation des plaiesou Découverte de médicaments utiliser cultures cellulaires pour réaliser des expériences importantes et faire progresser notre compréhension des mécanismes biologiques. En particulier, les essais de migration cellulaire permettent de caractériser les conditions et les substances qui influencent le mouvement des cellules. Par exemple, les scientifiques qui utilisent le OrisTM Essais de migration cellulaire identifié avec succès protéines, ARNm et antioxydants qui inhibent la migration des cellules tumorales. 

Chaque type de cellule nécessite des conditions spécifiques pour une croissance optimale, il est donc important de choisir la bonne surface pour cultiver chaque type de cellule. C'est pourquoi il est important de choisir la bonne surface pour cultiver chaque type de cellule, fibroblastes produire et habiter les tissu conjonctif On peut donc supposer que les surfaces et les échafaudages riches en collagène et autres fibres (composants du tissu conjonctif) conviennent mieux à la culture des fibroblastes. Cela signifie que les surfaces recouvertes de collagène sont un bon choix pour cultiver des fibroblastes en vue d'essais de migration cellulaire. Mais le choix du revêtement de surface influence-t-il la migration des cellules ?

Dans de nouvelles expériences, les scientifiques de Platypus Technologies démontrent que le choix du revêtement de surface pour la culture cellulaire peut influencer les résultats des expériences de migration cellulaire.  

Les essais de migration cellulaire Oris™ utilisent une plaque à 96 puits avec des barrières "stoppeurs" qui créent une zone de détection centrale exempte de cellules pour les expériences de migration cellulaire. Le retrait des bouchons permet aux cellules de migrer dans la zone de détection au centre de chaque puits :

Principe de OrisTM Essai de migration cellulaire: OrisTM sont utilisés pour créer une zone de détection centrale exempte de cellules (cercle rouge en pointillés). Après 20 heures d'incubation, les cellules migrent dans la zone de détection.

Dans cette expérience, les scientifiques ont utilisé une lignée cellulaire appelée HT1080, qui est une lignée de bactéries. fibroblastes isolé à partir d'une tumeur humaine maligne. Les cellules ont été incubées sur l'OrisTM Essais de migration cellulaire dont les puits sont recouverts de cinq surfaces bioactives différentes : Culture tissulaire, Collagène I, Fibronectine, Poly-L-Lysine et Extrait de membrane basale (BME). Après l'attachement des cellules, l'OrisTM ont été retirés pour permettre la migration des cellules dans la zone de détection. Les cellules ont ensuite été imagées après 24 heures d'incubation sans l'OrisTM bouchons. Des images représentatives de cette expérience sont présentées ci-dessous :

Images représentatives de cellules (HT1080) cultivées sur des surfaces traitées avec différents revêtements bioactifs. OrisTM sont utilisés pour créer une zone centrale de détection exempte de cellules. Après 24 heures d'incubation, les cellules migrent dans la zone de détection. Les cellules HT1080 cultivées en Collagène I migrent plus rapidement que lorsqu'ils sont cultivés sur d'autres surfaces.

L'examen visuel de ces images permet de constater que les cellules cultivées sur Collagène I migrent plus profondément dans la zone de détection que les cellules cultivées sur d'autres surfaces bioactives. Il n'y a pas de différence notable dans la migration des cellules cultivées sur des extraits de culture tissulaire, de fibronectine, de poly-l-lysine ou de membrane basale. 

Douze (12) puits différents de chaque plaque ont été imagés avant et après la migration des cellules, et la surface de la zone exempte de cellules a été mesurée à l'aide du logiciel ImageJ. La différence de surface de la zone exempte de cellules avant et après la migration a été utilisée pour calculer le pourcentage de fermeture de la surface de l'essai. Ces mesures sont présentées dans le graphique ci-dessous, qui montre sans équivoque que les cellules HT1080 présentent des taux de migration plus élevés dans le collagène I que dans tout autre revêtement de surface. 

Migration quantitative de cellules incubées sur différentes surfaces bioactives. Ces données indiquent que les cellules HT1080 incubées sur les surfaces bioactives de la Collagène I (Col I) présentent des taux de migration cellulaire plus élevés. 

En conclusion, le choix du revêtement de surface a un effet important sur la migration des cellules HT1080. Les cellules cultivées dans le collagène I présentent le taux de migration cellulaire le plus rapide, comparé aux cellules cultivées sur d'autres surfaces. Ces résultats démontrent que le choix des revêtements de surface joue un rôle important sur la migration cellulaire mesurée.

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Références supplémentaires :

Migration stochastique et hétérogène des cellules cancéreuses : Expérience et théorie

Comment et pourquoi les cellules se déplacent